La liberté n’est qu’un vain fantôme quand une classe d’hommes peut affamer l’autre impunément  
 Jacques Roux 


                      
                        

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La main sur le gourdin








N° 4
Février 2007
La Compagnie des Nains Assis

6 Février 2007
31 ans d’emprisonnement pour
Léonard Peltier





Bernard Debré eugéniste?
Stérilisations forcées
dans l'Amérique des années 70

la révolte de Pine ridge
   la condition des Sioux

American Indian Movement

   Membre de l’American Indian Movement, emprisonné pour raisons politiques aux USA

Comme l’a si judicieusement fait remarquer le toujours socialiste Georges Frêche, il existe en ce bas monde des Hommes, et des sous-hommes. Cela est tellement évident que nul ne songerait à remettre en question ce principe fondateur de notre civilisation! L’humanité avec un grand H n’est toutefois pas une question de couleur, comme le pensent les nazis, et autres racistes, mais plutôt, et cela même les alter– mondialistes en conviennent, une question d’aptitude à recevoir les Lumières d’un monde sans Nature, sans Culture, et sans Dieux, d’un monde d’individus dits « libres » car possédants, d’un monde où tout  s’acquiert, d’un monde où tout se vend! La reconnaissance en temps que telle de la valeur de l’argent est LE critère, le seul. Une cause défendable, est une cause qui revendique des compensations sonnantes et trébuchantes.
Quel est le prix, pour des dizaines de millions de morts ? Quel est le prix, pour la destruction systématique des Cultures et des Religions? Quel est le prix pour cinq cent ans d’esclavage, de déportation, de famine? Quel est le prix, pour l’anéantissement calculé d’un continent entier?
Quel est le prix exact ?
Il n’y en a pas!
La seule chose qui puisse rendre aux Indiens d’Amérique la justice qu’ils réclament, serait de leur accorder enfin! La reconnaissance du terme de GENOCIDE, lorsque l’on parle de ce qu’ils ont subi, et de ce qu’ils subissent encore! Car avec une espérance de vie de 45 ans pour les Indiens des réserves des Etats-Unis(1),avec les stérilisations forcées qui sont encore pratiquées, avec les tests médicaux sur les enfants, la volonté délibérée du gouvernement des USA d’exterminer jusqu’au dernier les Indiens qui refusent de « s’intégrer » n’est plus à prouver.                                                
« Sans doute les populations indiennes des Etats-Unis ne demanderont-elles jamais que les coupables de ces actes criminels soient punis  » écrivait Ward Churchill en 1996 « Mais la moindre des choses que nous sommes en droit d’attendre (en fait d’exiger) c’est que l’on mette un terme à ces pratiques. »
C’est dans cet état d’esprit, et afin d’alerter les opinions publiques, que les Nations Indiennes avaient créé en 1968 l’American Indian Movement, dont faisait partie Léonard Peltier. Ce groupe de jeunes activistes traditionnalistes, avait pour mission de défendre les droits de leurs peuples. Leur arme était l’occupation de lieux symboliques. Entre 1969 et 1976, le FBI mena une guerre sans merci contre les membres du AIM, allant de l’intimidation au meurtre.
Entendons-nous bien, le AIM militait bel et bien pour le droit à l’existence, tant physique que culturelle des Natives, pour le respect des différents traités violés par les Etats-Unis, avec tout ce que cela implique comme conséquences au niveau judiciaire et territorial, pour une totale liberté de culte (il s’agit de cultes parfois sacrificatoires). Le AIM n’avait rien d’une bande de babas cools pacifistes!
Les violences que le gouvernement des USA couvrait dans les réserves, et particulièrement sur la réserve Lakota de Pine Ridge, avaient déclenché des tensions extrêmes.
Après plusieurs autres actions qui l’ avaient rendu célèbre, l’AIM avait décidé en 1973 de protester contre l’annexion par le gouvernement fédéral d’une partie de la réserve de Pine Ridge, riche en uranium ( voir article p 2).
Trois cent cinquante sioux, dont beaucoup de femmes et d’enfants, occupèrent l’église de  Wounded Knee, hameau où le général Custer massacra tout un village déserté par ses hommes lors des guerres indiennes.
Après trois mois de siège par les milices du Conseil tribal et le FBI, les choses tournent mal: deux agents sont tués, ainsi qu’un jeune indien.  Les activistes traditionnalistes se rendent, mais les représailles du gouvernement feront au moins 64 morts dans la réserve de 73 à 75. Léonard est arrêté au Canada, et jugé aux USA pour le meurtre des deux agents du FBI en 1977.
 Preuves falsifiées, peaux de vin, faux témoignages, et procédures douteuses émaillent un procès qui débouche sur une double condamnation à perpétuité pour Peltier.
Depuis, celui-ci n’a cessé de faire appel. Mais toutes ses demandes ont été rejetées. En 1993, il fait l’objet en prison de mauvais traitements qui lui paralysent la mâchoire. Sa plainte, quoi qu’appuyée par Amnesty International, n’a jamais abouti.
En somme, Léonard Peltier est le Mandela Amérindien. Mais ce qui rend sa cause moins défendable aux yeux des bons penseurs, c’est que le Mouvement qu’il représente est étranger à nos valeurs! Qu’est-ce que ces gens qui refusent la propriété privée, l’enrichissement personnel, et la mise en valeur des richesses du sol?
Pire! Ward Churchill, lui aussi membre actif de l’AIM, ose traiter Castaneda d’escroc, et prôner l’exclusion pure et simple des Blancs des terres indiennes, et un retour aux valeurs ancestrales.
En somme, si les Nations Indiennes, depuis la Colombie jusqu’en Alaska, en passant par la Guyane française, peuvent continuer à faire l’objet d’un GENOCIDE, c’est parce que dans notre monde, il n’y a plus de place pour eux!
A l’heure de la technologie et du progrès perpétuel, l’Homme avec un grand H se doit d’être, tout au moins, moderne, laïque, ouvert aux autres quels qu’ils soient , et ambitieux!
 

A tous les Mohicans, salut!



   Père Duchesne


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1-  chiffres US department of Health & Human Service        ( remonter)
















                                                 
Custer Comback

Un témoignage à vous filer le trac!
Dieu merci, le terroriste est sous les verrous!


Salauds d’Indiens! Y z’ont failli garder leurs terres, ou c’que dedans y’avait des réserves en matières premières pour les Etats– Unis! C’été donner des art à des porcs! N’a eu chaud au cul, s’cusez l’expression  que y’à trente ans, y nous scouizaient l’uranium qu’était contenu dans la réserve Sioux de Pine Ridge, Dakota du Sud, si t’y connais pas, c’est qu’tu connais rien mon gars!
Je t’explique: les Indiens, chez nous, c’est comme les poux chez vous! On aimerait bien les éradiquer, mais y s’reproduisent à une allure! Et pis y’à rien à en tirer: y veulent pas êt’ civilisés! C’t’histoire dure quand même depuis le XVII° siècle! On a parlementé, au tout début, pis on y a fait des guerres. On t’les aurait bien foutu en esclavage, mais même ça y savent pas faire! Alors on a employé la manière forte: on les a poussé sur des terres qu’on pouvait rien en faire, et bon princes, et les leur a donné… enfin bon, elles z’étaient pas à nous, mais elles étaient à personne, alors on a dit que la frontière entre ce qui était à nous et ce qui était à personne était, heu, disons mouvante. Notre pays s’est agrandi, les terres vierges ont rétréci, les terres sur lesquelles s’appliquaient nos lois ont couvert tout le territoire, sauf quelques poches de forêts et de désert, qui restaient sous lois indiennes, les fameuses « réserves». Fallait s’en débarrasser. Mais tu reviens pas comme qui rigole sur les traités: pour êt’ honnête, fallait faire semblant de racheter les terres sur les réserves. Après les avoir enfermés, on les a affamés. Au début du XIX° s., la disparition du gibier sur les terres occupées menaçait déjà les Indiens.  Echange « terres contre nourriture », confiscation de force, lois sur les terres inoccupées… on a mis l’paquet!  .  Les réserves se sont réduites comme peau d’chagrin.
Mais attention! Nous, les Ricains, on est des putains d’humanistes! Alors on leur permet de conserver leurs lois, et pis on les éduque: on enlève leurs gosses pour les placer dans des pensionnats, ou chez des bons chrétiens, tout ça. Bref, on fait c’qu’on peut.
Et puis, vers 1920, on leur accorde des droits super! Sur les réserves, ils peuvent, et doivent même, découper des lopins individuels, et payer des impôts dessus! En revanche, il ne peuvent plus ni chasser ni pêcher. Normal, non?
Z’ont cas dev’nir agriculteurs comme tout l’monde!
Tiens toi bien, dans les année quarante, ils gagnent le droit de s’assumer politiquement et économiquement. Un chef de tribu est élu, et est responsable de tous ses copains. Sauf en cas de meurtre, c’est lui qui gère la sécurité intérieure de la Réserve. Fini le Conseil Tribal composé d’X membres. Désormais, ce Conseil a un Président! Le chef devient seul interlocuteur pour les autorités.
Ceux là qui peuvent pas s’assumer? Ben y sont relogés en ville, dans des trucs à Indiens, proches des usines !
Même que ceux qui veulent pas bouger de leur boui-boui, ben c’est l’usine qui vient à eux!
Grâce au BIA ( Bureau des Affaires Indiennes), est prévu pour intégrer ce tas d’incapab’es et les foutre au boulot!
Et tu trouves encore des paumés comme ces Sioux Lakota Oglala de Pine Ridge pour se révolter! T’y crois à ça?!?
En 1936 on leur apporte sur un plateau l’Indian Reorganization Act, IRA, un plan d’enfer pour met’ fin à leurs problème, on le fait voter comme on peut par ces sauvages, et v’là que ça déclanche une guerre civile! Les Traditionnalistes qui sont contre, et les Progressistes qui sont pour vont s’affronter pendant quarante ans!
Bon, ceci dit, nous, les singes qui s’entretuent, c’est pas notre bisness, au contraire: pendant qu’y s’battent, on réquisitionne une partie de la réserve pour faire un camps d’entrainement militaire, sur lequel depuis 1945, on fait sauter des bombes avec notre aviation! Quelles bombes? Ben des pas propres, des bien radioactives. Mais ces casse-couilles de traditionnalistes ne tardent pas à nous demander de quitter le terrain. Alors ça dure, on parlemente, on part pas, jusqu’en 1970, ousqu’avant de partir, comme ça, histoire de dire, on fait une petite prospection satellite, juste pour en avoir le cœur net. Non de Dieu! De l’uranium! Alors bon, on dit rien, et on agit en douce. En 1972, on place à la tête du Conseil Tribal un type à nous, un certain Dick Wilson. Nothing was so easy, man, qu’on avait un plan bien rôdé: le COINTELPRO, un petit bijou de sécurité intérieure bien connu de Malcom X,  des pacifistes anti-Vietnam, et des Black Panthers. En 1973, les traditionnalistes occupent sur la zone le village symbolique de Wounded Knee, pour protester contre les violences des GOONS, et demander que leurs terres leurs soient rendues. Ils font appel au MIA pour les soutenir.
L’occupation dure trois mois, le village et la réserve sont cernés par le FBI. Et les blaireaux du AIM? Ben on les butte! Un par un! Assassinat ciblé, ça s’appelle. En toute impunité!
 Un soir, les Goons donnent l’assaut. Bon, je te passe les dégâts collatéraux, un indien, on s’en fout. Mais deux membres du FBI! Du putain de FBI, man! Deux qui passaient là par hasard se sont fait dégommer! R’eus’ment l’armée guettait! Z’ont donné l’assaut. Mais Léonard Peltier, the leader of the « insurgés », un redoutable terroriste pacifiste, s’est fait la malle au Canada!
FBI! « Men in Black begins »! On passe la frontière, on le récupère, on le fout en tôle . C’était en 76. Depuis, la justice s’est opérée, la Démocratie a montré l’exemple à tous les Oglala du monde! On a enfermé léonard, on lui a défracté la mâchoire, des fois qu’y voudrait causer, on l’a changé de tôle, des fois qu’y voudrait s’installer, on a verrouillé les documents, des fois qu’y voudrait réviser son procèsEnfin bon tout est bien qui fini bien! L’Uranium, et c’est le plus important, est exploité par une société privée, les Oglala, qui n’ont pas renoncé à leurs droits sur leurs terres, ont peur de se faire buter et ferment leur gueule, aucune preuve d’exaction n’a été retenue contre Dick Wilson, et Peltier, figure emblématique du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, si cher aux instances internationales, crèvera en prison, oublié de tous!

                       God save America!




Pour tout savoir des ressources minières en terres indiennes:
N. Delanoë « l’entaille rouge »  A. Michel 1996

Pour tout savoir du MIA
Ward Churchill « que sont les Indiens devenus »
Editions du Rocher 1994
Siouxme.com  histoire, articles photos, en anglais


Pour soutenir Léonard Peltier:
Freepeltier.org


Pour écrire à L. Peltier:
                        léonard Peltier
                                     # 89 637-132
                   UPS Lewisburg– US Penitenciary
                              P.O. BOX 1000
                                Lewisburg PA 17 837


Sites à consulter:
LPSG site français de soutien à la réserve de Pine Ridge
Nations Unies: les principaux débats sur ces problèmes amérindiens sont disponible ( chercher décennie pour les droits des peuples autochtones , 1994-2004)

Et surtout, arrêter de lire des conneries pseudo-initiatiques à trois balles !!!





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   R. Means et D. Banks—Wounded Knee -1973











Et pendant que Peltier jouait au boy scout dans son village paumé...



Le Docteur John Helmut Schmitt,
Citoyen américain depuis 1947,
Se souvient !…
















Ach! La medezine n’est un progrès que si elle est partagée par tous! Z’est avec le zouzis de démocatizatzion qui la caracthérise que la zoziété Américaine z’est attelée à aider malgré eux zes paufres indichènes inferieurs et ignards. Zela n’a pas été fazile de faire admettre aux Indiens qu ‘un bon indien en phaze afec les azpiratzions du peuple blanc américain, était un indien non né! Il nous a fallu toute la force de perzuazion du Bureau de Santé des Indiens, l’IHS, et de nompreux finanzements pour arrifer à notre but: l’épuratzion ethnique des Etats-Unis! Finanzements fenus du goufernement fédéral, pien sûr, mais aussi de nombpreuses assozatzions humanitaires, telles que le Planning Familial américain, qui afait déchà fait ses preuves en ce qui concerne le bonheur familial des Noirs, des Slaves, Latinos, et autres paufres dégénérés. Il faut dire que l’aide soziale américaine afait commencé ses ponnes œuvres ethniques dès les années 1900. La stérilization et les expérimentations médicales menées, entre autre, au Cold Sping Harbor Laboratory sur des populations Noires, forçaient déjà l’admiratzion des nazies dans les années trentes. Mais zuite au malheureux procès de Nuremberg,  nous afons bien cru que l’altruisme s’arrêterait là. Imachinez!  En matière de tests médicaux sur les humains, l’article 1 du Code de Nuremberg stipulait:  "Le consentement volontaire du sujet humain est absolument essentiel (…) la personne intéressée doit (…) être laissée libre de décider sans intervention de quelque élément de force, de fraude, de contrainte, de supercherie ou d’autres formes de coercition. » Heureusement que tous nos scientifiques furent d’accord sur le fait qu’aucun Indien, Noir, ou autre primitif ne peut être folontaire pour quoi que ce soit, étant donné qu’aucun d’entre eux ne dépasse 70 de QI (1)!
Heureusement aussi que l’article 2 du même code dit:  « l’expérience doit avoir des résultats pratiques pour le bien de la société, impossibles à obtenir par d’autres moyens; elle ne doit pas être pratiquée au hasard et sans nécessité ».OUF! A ce nifeau là au moins, nous étions tranquilles! Afec un taux de mortalité du à l’alcool superieur de 627% au este de la populatzion des USA (2), un analphabétisme quasi-généralisé, et des problèmes sociaux en pagaille, l’éliminatzion des Indiens s’imposait comme un problème de zalubrité publique.
C’est ainsi qu’entre 1973 et 1976, 40 % des femmes indiennes des Etats-Unis furent stérilisées sans même s’en rendre compte, avec l’aide des services sociaux et du Bureau de santé des Indiens. Zela représenterait quelques 50 000 redoutables reproductrices indichènes de moins en trois ans!(3) Ach! Zimple réacztion d’autodéfense de l’Etat Fédéral face aux revandications absurdes du M.I.A!
Ces campagne de stérilisation ont été plus ou moins stoppées dans les années 80, lorsque le Bureau de santé des Indiens a décidé d’afoir recours au VIH! Z’est tellement plus naturel et moins couteux!






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1) Depuis 1910, l’Eugenics Record Society, remplacée en en 1950 par la Society for the study of Social Biology, s’appuie sur les services sociaux pour réaliser dans les prisons, dans les écoles, dans les hôpitaux, mais aussi dans les familles, tendant à démontrer l’infériorité intellectuelle des Noirs et des Indiens. ( remonter)

2) Sources: rapporteur de l’AILA devant les instances permanentes des Nations Unies sur les affaire autochtones , déclaration faite en Mai 2005  (remonter)

3) S.Topy « Native American women and corced sterilisation : on the trail of tears in the 1970s » article paru en 2000 dans l’American Indian Culture Reasearch Journal (remonter)


















La critique littéraire
selon le Père Duchesne


Quand l’urologue sort la tête du slip…Ben ça donne du Debré!




Nous connaissions Bernard Debré le médecin, B. Debré le député UMP à l’Assemblée Nationale, et bien d’autres B. Debré encore, mais nous ignorions le Debré philosophe. Ce dernier valait pourtant le détour! Son essai ,symboliquement intitulé:  « la revanche du serpent », est une véritable bouffée d’optimisme pour les temps à venir! Car oui! Enfin! Debré nous l’affirme: « la médecine moderne est en mesure d’éviter la survenue de drames clairement inscrits dans les gènes ». Comment? Et bien en lisant dans le code génétique l’avenir des hommes! Exactement comme ma belle sœur, qui est en mesure d’éviter la survenue de drames clairement inscrits dans le marc de café!
Les individus pourront alors avoir le choix, une fois la prédiction faite, de garder l’enfant futur malade potentiel ou pas. Eugénisme! Hurlez-vous, affolés… Eugénisme! Répond calmement le philosophe Debré.
Car pour Debré:« l’eugénisme est tout le contraire d’un cauchemar dès lors qu’il obéit aux règles de l’amour et de la prévention ». Et ça, je le confirme. A chaque fois que j’ai butté des chats, c’était par amour de la tranquillité, et en prévention des nombreux pipis cacas!
Si le mot fait peur, cela vient, pour Debré, d’un malheureux amalgame:
« La confusion entre l’eugénisme d’état de triste mémoire, et l’eugénisme personnel, qui procède de la liberté la plus inaliénable, est gravissime. » Ca aussi, je le confirme! Il y aurait eut vachement moins de violence si on avait convaincu les Juifs d’éliminer eux-mêmes leurs enfants, et si possible avant qu’ils naissent!
C’est ça,  « l’eugénisme d’évitement » selon Bernard Debré: c’est d’avoir « un enfant bien né », « indemne de pathologie  lourde ». Bon, après, on vous laisse seul juge de ce qu’est une pathologie lourde. Des cheveux crépus, peut-être, ou une trisomie 21? La myopathie, la pauvreté? La surdité, le strabisme? Vous êtes seul juge!  C’est ça, la liberté inaliénable!( à ne pas confondre avec une liberté aliénée!)
« L’Etat doit veiller à ce que seuls les gens sains fassent des enfants. Il doit déclarer inaptes à la propagation tous ceux qui (…) ont hérité d’une maladie, et peuvent la communiquer » Zut! C’est pas du Debré, c’est du Hitler! Je sais pas comment c’est arrivé là… enfin, comme ça, vous pourrez apprécier la différence!


La revanche du serpent , de Bernard Debré, est paru en 2005 aux éditions du Cherche Midi . Nous ne pouvons que vous en recommander ( OUPS!) la lecture!







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